La collecte et la diffusion efficaces de données sur les pêcheries sont essentielles pour la conservation et la gestion durable des thons et des espèces apparentées dans l’Océan Indien. La Commission des Thons de l’Océan Indien (CTOI) a identifié plusieurs jeux de données essentiels au suivi des pêcheries de thons et d’espèces apparentées et à l’analyse de l’état et des tendances des populations et des écosystèmes marins qui les soutiennent.
Ces jeux de données doivent être communiqués par les Parties contractantes de la CTOI et les Parties non contractantes coopérantes (CPCs) dans le cadre de l’Accord de la CTOI mais elles sont également demandées à toute autre partie qui pêche dans la zone de compétence de la CTOI pour les espèces gérées par la CTOI.
Depuis sa création en 1996, la CTOI a élaboré et mis en oeuvre plusieurs mesures de conservation et de gestion (MCG) qui comprennent des dispositions spécifiques sur la nature et les caractéristiques des données qui doivent être collectées et communiquées au Secrétariat de la CTOI. Il est de la responsabilité de chaque pays d’établir et d’appliquer des systèmes d’enregistrement et de déclaration des données qui répondent aux critères fixés par la CTOI à travers ses MCG et le Secrétariat supervise la traitement et la gestion des différents jeux de données qui supportent le processus scientifique de la CTOI.
L’objectif principal des directives pour la déclaration des données (DDD) est de fournir un ensemble de règles et de meilleures pratiques au personnel responsable de la collecte et de la déclaration des données halieutiques et biologiques au Secrétariat de la CTOI conformément aux MCGs en place.
Les DDDs visent à:
Les directives n’incluent pas les exigences en matière de rapports liées au système d’observation régional (ROS; Res. 22/04) ainsi que la surveillance des navires de pêche autorisés et actifs (Rés. 10/08 et Rés. 19/04), débarquements et transbordements des produits de la pêche dans les ports (Res. 16/11), et transbordements en mer (Rés. 23/05) qui sont gérés par la section d’application du Secrétariat.
Bien que de nombreuses définitions, classifications et normes utilisées au sein de la CTOI soient conformes à celles du Groupe de travail de coordination des statistiques des pêches (CWP), la Commission utilise également plusieurs termes techniques et définitions propres à ses opérations, qui sont essentiels pour communiquer avec précision les données statistiques de pêche au Secrétariat.
La zone de compétence de la CTOI est définie à l’article II de l’Accord CTOI et correspond à “l’océan Indien et les mers adjacentes, au nord de la zone de convergence antarctique, dans la mesure où il est nécessaire de couvrir ces mers aux fins de la conservation et de la gestion des stocks qui migrent vers ou hors de l’océan Indien”. Pour des raisons statistiques, la zone de compétence de la CTOI est divisée en deux zones principales : l’océan Indien occidental et l’océan Indien oriental (Fig. 1).
Les 16 espèces et stocks gérés par la CTOI – ci-après dénommés espèces de la CTOI et stocks de la CTOI – sont définis dans l’article III de l’Accord CTOI. Il est important de noter que la répartition du stock de thon rouge du sud (Thunnus maccoyii) s’étend sur les océans Atlantique, Indien et Pacifique, et que sa gestion actuelle est sous la responsabilité de la Commission pour la conservation du thon rouge du sud (CCSBT).
Par ailleurs, la CTOI a identifié une liste d’espèces, principalement composée d’espèces d’élasmobranches fréquemment capturées, pour lesquelles les obligations de déclaration des données s’appliquent de la même manière que pour les espèces CTOI. L’annexe 2 de la Résolution 15/01 fournit cette liste d’espèces et de groupes d’espèces par groupe d’engins et a été également complémentée pour toutes les raies manta par la résolution 19/03.
La Résolution 15/01 comprend en outre des espèces en danger, menacées et protégées (ETP) qui peuvent interagir avec les pêcheries de la CTOI et pour lesquelles la collecte et la communication des données ont été définies par des MCG spécifiques : tortues marines (Rés. 12/04), requins-baleines (Rhincodon typus) (Rés. 13/05), cétacés (Rés. 23/06), et oiseaux marins (Rés. 23/07).
Enfin, bien que la déclaration de statistiques pour toutes les autres espèces de prises accessoires soit facultative, les CPCs sont encouragés à surveiller les effets de la pêche sur l’écosystème, en particulier quand les prises de ces espèces représentent une proportion significative des prises totales de la pêcherie concernée.
Une flotte de pêche est un groupe de navires de pêche qui peuvent opérer dans la zone de compétence de la CTOI et dont les opérations de pêche et les captures de thonidés et d’espèces apparentées sont sous la responsabilité d’une entité ou d’une sous-entité gouvernementale reconnue par la CTOI. La flotte de pêche est déterminée par la combinaison de l’État du pavillon et de l’entité déclarante (voir la section Métadonnées de déclaration). Dans la plupart des cas, la flotte de pêche correspond à l’État du pavillon, mais certaines différences découlent de : (i) lorsque la CPC est composée de plusieurs entités (c’est-à-dire l’Union européenne (EUR) et la Chine (CHN)), (ii) les cas des Territoires français d’outre-mer (FRAT) et des Territoires Britanniques d’outre-mer indien (GBRT), et (iii) l’existence d’estimations de captures non déclarées non incluses ailleurs (par exemple, NEI.PS) qui doivent être prises en compte dans le processus de la CTOI.
Les trois principales catégories de pêchereies de la CTOI sont définies en fonction de l’engin principal utilisé par le navire et de leur enregistrement dans le registre des navires autorisés de la CTOI (RAV) : (i) pêche à la palangre, (ii) pêche de surface, et (iii) pêche côtière, également appelée pêche artisanale (voir note de bas de page 1 de la Résolution 15/02). Les obligations de déclaration de données de la CTOI définies par les MCG varient en fonction des catégories de pêche.
Les pêcheries de la CTOI proviennent de la combinaison de plusieurs facteurs : (i) le but de la pêche, (ii) la zone d’opération, (iii) la gamme de taille des navires, (iv) le groupe d’engins, (v) l’engin, (vi) la configuration de l’engin, (vii) le mode de pêche dans le cas des sennes coulissantes, des hameçons et des lignes, et des cannes et lignes, et (viii) l’espèce cible. L’assistant d’identification des pêcheries de la CTOI a été conçu pour guider l’adoption de la nouvelle classification des pêcheries en fournissant un outil interactif qui génère le code et la définition de la pêcherie sur la base des facteurs susmentionnés.
Des informations générales sont requises pour décrire les caractéristiques principales des données communiquées au Secrétariat, qui sont communes à tous les jeux de données.
Élément | Exigence | Description | Format | Exemple |
---|---|---|---|---|
Nom complet de l’officier de liaison | M | Nom de la personne ayant compilé les données | Texte simple | John Doe |
Adresse électronique de l’officier de liaison | M | Adresse électronique de la personne ayant compilé les données | Adresse électronique valide | John.Doe@fao.org |
Intitulé de l’organisme | M | Nom de l’autorité compétente en charge de la compilation des jeux de données | Texte simple | Institut National des Pêches |
Adresse électronique de l’organisme | O | Adresse électronique de l’autorité compétente en charge de la compilation des données | Adresse électronique valide | nif@gov.sc |
Date de finalisation | M | Date de finalisation du jeu de données | ISO 8601 | 1996-03-27 |
Date de soumission | M | Date de soumission du jeu de données | ISO 8601 | 1997-03-21 |
Certaines informations générales sont nécessaires pour décrire les principales caractéristiques des données transmises au Secrétariat et sont communs à tous les jeux de données.
Élément | Exigence | Description | Valeur |
---|---|---|---|
Année de déclaration | M | Année calendaire grégorienne des activités de pêche déclarées dans le jeu de données | Nombre entier, p. ex., 1997 |
Entité déclarante | M | Entité déclarant le jeu de données au Secrétariat de la CTOI | Code de Entities |
État du pavillon | M | Pays où les navires de pêche sont immatriculés | Code de Pays |
Type de données | M | Statut préliminaire/final des données | Code de Types of data |
Matrice de présence d’espèces dans les captures conservées à bord et les rejets de chaque flotte de pêche par groupe d’engins et par grande catégorie de pêcherie.
Tableau matriciel avec les espèces en lignes et les groupes d’engins en colonnes. Pour chaque combinaison espèce/engin, la cellule doit être remplie avec une valeur de un (1) dans le cas d’une capture positive ou une valeur de zéro (0) dans le cas d’une absence de capture (c-à-d., pas de débarquement ni de rejet). Les espèces comprennent les espèces de la CTOI, les raies mobulidées, les requins communs et d’autres espèces faisant l’objet de captures accessoires. Tous les groupes d’engins (hameçons et lignes, cannes et lignes, palangres, sennes coulissantes, filets maillants et autres engins) sont inclus et ventilés par principale catégorie de pêche, c-à-d. côtière et palangrière ou de surface.
Estimations annuelles du nombre d’interactions des pêcheries palangrières et des pêcheries de surface avec les espèces en voie de disparition, menacées et protégées, par flotte de pêche, pêcherie, zone principale de la CTOI et groupe d’espèces.
Nombre d’interactions avec les tortues marines, les oiseaux de mer, les raies mobulidées, les cétacés et les requins-baleines, avec des informations sur la législation nationale en vigueur dans le cas des cétacés et des requins-baleines. Pour chaque strate, la couverture des données - c’est-à-dire le pourcentage (%) d’occurrences d’interactions échantillonnées - provenant du type de couverture doit être déclarée afin d’évaluer la représentativité et la qualité des estimations.
Estimations annuelles totales des quantités de poissons capturés et conservés à bord par flotte de pêche, pêcherie, zone principale de pêche de la CTOI, raison de la conservation à bord et espèce.
Estimations des captures conservées à bord en équivalent poids vif (tonnes métriques ; t) pour les espèces de la CTOI, les requins communs et les autres espèces faisant l’objet de prises accessoires. La déclaration des estimations trimestrielles est volontaire et recommandée pour évaluer la saisonnalité des captures conservées. Pour chaque strate, la couverture des données - c’est-à-dire le pourcentage (%) de la quantité de poissons échantillonnés - provenant du type de couverture doit être déclarée afin d’évaluer la représentativité et la qualité des estimations.
Estimations annuelles totales des quantités de poissons capturés et rejetés en mer par flotte de pêche, pêcherie, zone principale de pêche de la CTOI, espèce et condition du poisson lors de la remise à l’eau.
Estimations des rejets en nombre ou en équivalent poids vif pour les espèces de la CTOI, les raies mobulidées, les requins-baleines, les cétacés, les requins communs et les autres espèces faisant l’objet de prises accessoires. La déclaration des estimations trimestrielles est volontaire et recommandée pour évaluer la saisonnalité des rejets. Pour chaque strate, la couverture des données - c’est-à-dire le pourcentage (%) de la quantité de poissons échantillonnés - provenant du type de couverture doit être déclarée afin d’évaluer la représentativité et la qualité des estimations.
Estimations des captures et des efforts de pêche par espèce, flotte de pêche, pêcherie et strate spatio-temporelle, incluant l’effort exercé par les navires auxiliaires assistant les senneurs.
Groupe d’engins | Effort primaire | Effort secondaire |
---|---|---|
Filets maillants (GI) | Nombre de jours de pêche | Nombre d’opérations de pêche |
Hameçons et lignes (HL) | Nombre de jours de pêche | Nombre d’hameçons deployés |
Palangres (LL) | Nombre d’hameçons deployés | Nombre d’opérations de pêche |
Autres engins (OT) | Nombre de jours en mer | Nombre d’opérations de pêche |
Cannes (PL) | Nombre de jours de pêche | Nombre d’opérations de pêche |
Sennes coulissantes (PS) | Nombre d’heures de pêche | Nombre d’opérations de pêche |
L’utilisation des marées comme unité d’effort n’est pas recommandée car la durée des marées peut varier considérablement en fonction de la longueur du navire, du succès de la pêche et de multiples facteurs techniques (p. ex. disponbilité de carburant).
Des unités supplémentaires peuvent être envisagées pour affiner et normaliser l’estimation de l’effort de pêche nominal :
Dans les pêcheries au filet maillant, la surface des filets déployés peut mieux refléter l’intensité de l’effort en tenant compte des différences de longueur et de hauteur des filets ;
Dans les pêcheries à lignes et hameçons, le nombre d’hameçons peut être utilisé comme requis pour les pêcheries à la palangre ;
Dans les pêcheries à la canne, le nombre de cannes journalières utilisées peut aider à tenir compte des différences dans le nombre de pêcheurs présents à bord des navires ;
Dans les pêcheries à senne coulissante, le nombre d’opérations de pêche réussies et nulles, le temps de recherche et la surface explorée peuvent compléter les informations fournies par le temps de pêche et le nombre total de calées.
Pour chaque strate, la couverture des données - c’est-à-dire le pourcentage (%) des captures/efforts échantillonnés - provenant du type de couverture doit être déclarée afin d’évaluer la représentativité et la qualité des estimations. Les résolutions spatiales et temporelles, les unités de capture et le niveau d’extrapolation varient en fonction de la catégorie de pêche.
Catégorie | Résolution temporelle | Résolution spatiale | Unité de capture | Extrapolation |
---|---|---|---|---|
Pêcheries de surface | Mois | 1° zone quadrillée | Equivalent poids vif | M |
Pêcheries palangrières | Mois ou plus précis pour le CS | 5° zone quadrillée ou plus précis pour le CS | Nombre ou équivalent poids vif | M |
Pêcheries côtières | Année ou plus précis | Zones irrégulières | Nombre ou équivalent poids vif | O |
La documentation décrivant les procédures d’extrapolation (y compris les taux d’extrapolation pour la couverture des livres de bord) est également requise et doit être soumise régulièrement (Rés. 15/02; para. 4). Un modèle de déclaration des informations sur les procédures d’échantillonnage est disponible dans le document IOTC-2021-WPDCS17-27.
Estimations mensuelles des fréquences de taille des captures conservées à bord et rejetées par flotte de pêche, pêcherie, carré statistisque de 5° de longitude et latitude, espèce et sexe.
Mesures des tailles individuelles des poissons pour les espèces de la CTOI, les requins communs et les autres espèces faisant l’objet de prises accessoires. Les mesures de longueur droites effectuées à l’aide d’un pied à coulisse ou d’une planche à mesurer sont recommandées plutôt que le poids des poissons et varient en fonction des groupes de poissons : (i) longueur de la fourche de la mâchoire inférieure pour les istiophoridés, (ii) longueur de la fourche de la mâchoire supérieure pour les thonidés, les maquereaux, les requins et toutes les autres espèces de poissons de capture ayant une queue fourchue ou lunaire, (iii) longueur standard pour les espèces de poissons de capture ayant une queue arrondie ou tronquée, et (iv) largeur du disque pour les raies. Le Secrétariat recommande en outre l’utilisation d’intervalles de longueur pour les espèces de la CTOI et les requins les plus couramment capturés, ainsi que des intervalles de longueur maximum et des plages de valeurs valides qui sont utilisés pour filtrer et consolider les jeux de données de fréquences de taille mis à disposition pour soutenir le processus de la CTOI (voir Mesures recommandées).
La couverture de l’échantillonnage est fixée à au moins un (1) poisson mesuré par tonne capturée par pêcherie et par espèce, les échantillons étant représentatifs de toutes les périodes et zones de pêche. Pour chaque strate, la couverture des données - c’est-à-dire le pourcentage (%) des captures/efforts échantillonnés - dérivée du type de couverture doit être déclarée afin d’évaluer la représentativité et la qualité des estimations. En outre, des estimations majorées de la taille des échantillons doivent être communiquées au secrétariat afin de tenir compte des biais dus à un échantillonnage non représentatif. Des documents couvrant les procédures d’échantillonnage et d’augmentation doivent être fournis pour chaque pêcherie et chaque espèce.
Activités journalières conduites autour des DCPA, incluant les captures conservées à bord et rejetées.
Position géographique et description de chaque activité de pêche menée autour de chaque DCPA, ainsi que les estimations des captures conservées à bord et des rejets en nombre ou en équivalent poids vif pour les espèces de la CTOI, les requins communs et les autres espèces faisant l’objet de captures accessoires.
Opérations conduites par les senneurs et leurs navires auxiliaires sur les DCPD et les balises.
Lorsqu’elles sont présentes, des informations sur l’identifiant de la bouée, la connaissance de la position de la bouée et le type d’activité menée sur la bouée. Pour chaque bouée, des informations sur les matériaux (c’est-à-dire la présence de plastique ou de métal), les dimensions (c-à-d., la longueur, la largeur et la hauteur) et la présence de mailles avec la taille de maille pour les composantes de surface (c-à-d., le radeau) et de subsurface (c-à-d., la queue). Enfin, des estimations par espèce des captures conservées à bord et rejetées en nombre ou en équivalent poids vif pour les espèces de la CTOI, les requins communs et les autres espèces faisant l’objet de prises accessoires.
Positions journalières des balises opérationnelles attachées aux objets flottants utilisés dans les pêcheries à la senne tropicale.
Position journalière unique de la bouée (latitude et longitude en degrés décimaux) pour chacune des bouées suivies par chaque senneur. Chaque bouée est identifiée par son identifiant unique qui est une concaténation de l’acronyme du modèle commercial de la bouée (p. ex., ISD+, M3+, T8E) suivi de 5 à 9 chiffres en fonction du modèle de la bouée.
Nombre annuel de navires de pêche actifs par engin, type de bateau, classe de taille et méthode de conservation du poisson.
Estimations du nombre de navires de pêche artisanaux et industriels impliqués dans des activités de pêche au cours de l’année, stratifiées par type de bateau, type de mécanisation, méthode de conservation du poisson et système de stockage réfrigéré. Pour chaque strate, la couverture des données - c-à-d., le pourcentage (%) des captures/efforts échantillonnés - dérivée du type de couverture doit être déclarée afin d’évaluer la représentativité et la qualité des estimations.
L’évaluation de l’adhésion des soumissions de données aux formats et aux normes établis par la CTOI est essentielle pour maintenir la cohérence et la qualité des données gérées par le Secrétariat. Il incombe aux CPC et aux autres fournisseurs de données de s’assurer que toutes les métadonnées et tous les champs de données fournis au Secrétariat sont complets et d’utiliser les listes de codes de la CTOI qui reposent sur plusieurs normes internationales et qui sont disponibles dans le Catalogue de référence des données de la CTOI.
Le catalogue de référence des données de la CTOI est composé de cinq domaines de données de référence :
le domaine administratif et géospatial qui comprend les référentiels pour les pavillons des navires, les pays déclarant les données, les flottes de pêche, les CPC, et plusieurs couches spatiales utilisées pour soummettre des informations sur les zones de pêche ;
le domaine des pêcheries et des technologies de pêches qui comprend plusieurs référentiels utilisées pour décrire les pêcheries de la CTOI, les navires, les engins de pêche et leurs configurations, ainsi que les dispositifs de pêche (par exemple, les objets flottants) et le matériel ;
le domaine biologique et morphométrique qui comprend le référentiels des espèces de la CTOI, principalement construit à partir basé sur la liste d’espèces ASFIS à des fins de statistiques de la pêche, ainsi que certain référentiels utilisés pour communiquer des informations sur les méthodes d’échantillonnage et les mesures morphométriques ;
le domaine des données et des métadonnées qui regroupe les référentiels utilisés pour caractériser les éléments des jeux de données, les sources de données, les types de traitements pouvant être appliqués et les types de couverture statistique ;
le domaine historique et des références externes qui comprend des référentiels historiques de la CTOI et certains référentiels internationaux de la FAO, du CWP, de FIRMS, de l’IUCN et des Nations Unies.
La plateforme e-MARIS constitue le principal point d’accès pour la déclaration des données statistiques sur les pêcheries au Secrétariat de la CTOI. Le document e-MARIS Quick Start series for CPCs offre des lignes directrices et des détails techniques sur la connexion à la plateforme, le suivi des exigences de la CTOI et la soumission des informations requises. Pour les statistiques de pêche, tous les jeux de données doivent être soumis conformément à l’exigence 5.0. En outre, les informations figurant dans les tableaux et/ou sections pertinents relatifs à des jeux de données spécifiques doivent être fournies, en fonction de la catégorie de pêcherie.
La Résolution 15/02 (para. 7) établit explicitement les exigences pour la déclaration annuelle en temps voulu des jeux de données de base de la CTOI, c’est-à-dire la présence d’espèces dans les captures, les quantités annuelles de captures retenues ou rejetées en mer, et les données mensuelles géo-référencées de captures, efforts, et fréquences de taille :
a. Les flottes palangrières opérant en haute mer devront fournir des données provisoires pour l’année précédente au plus tard le 30 juin. Les données définitives devront être soumises au plus tard le 30 décembre;
b. Les autres flottes (y compris les navires auxiliaires) devront fournir leurs données définitives pour l’année précédente au plus tard le 30 juin;
c. Dans le cas où les statistiques définitives ne pourront pas être déclarées en temps et heure, il conviendra de fournir au moins des données préliminaires.
Les résolutions 19/02 (para. 22) et 23/01 (para. 11) suivent les mêmes exigences de délai pour les activités liées aux objets flottants dérivants et aux DCPs ancrés, tandis qu’un délai de soumission spécifique s’applique aux activités liées :
Aux données relatives à la position quotidienne des bouées qui doivent être communiquées sur une base mensuelle, au moins 60 jours, mais pas plus de 90 jours après la fin du mois d’activité des bouées (Rés. 19/02; para. 24).
Aux détails des nouveaux DCPA déployés dans la ZEE des CPC qui doivent être signalés dans les 21 jours suivant leur mise à l’eau (Rés. 23/01; para. 8).
Les formulaires de soumission des données sont conçus pour faciliter la soumission de jeux de données complets au Secrétariat. À l’exception des formulaires 3BU, qui contiennent des données sur les positions quotidiennes des bouées et doivent être soumis sur une base mensuelle, le Secrétariat attend de recevoir les éléments suivants à chaque soumission annuelle pour chaque flotte de pêche :
S’il n’est pas possible de soumettre les statistiques définitives dans les délais impartis (section Cycle de soumission), il convient de fournir au moins des statistiques préliminaires. Les données peuvent être révisées à tout moment en soumettant à nouveau les formulaires CTOI mis à jour via e-Maris. Pour faciliter le suivi des modifications, certaines versions des formulaires ont été conçues pour permettre la soumission des seuls éléments mis à jour des jeux de données :
Si des révisions des données historiques sont effectuées au-delà d’un délai de deux ans, elles doivent faire l’objet d’un rapport formel présenté au Groupe de Travail sur la Collecte et les Données Statistiques (GPDCS) et être dûment justifiées. Ces rapports doivent être soumis à l’aide de formulaires fournis par le Secrétariat de la CTOI et seront examinés par le Comité Scientifique de la CTOI. Le Comité conseillera alors le Secrétariat de la CTOI sur la question de savoir si les révisions peuvent être acceptées pour un usage scientifique.
CA | Comité d’Application de la CTOI |
CE | Commission Européenne |
CPC | Parties Contractantes et Parties Coopérantes Non-Contractantes de la CTOI |
CS | Comité Scientifique de la CTOI |
CTOI | Commission des Thons de l’Océan Indien |
CWP | Coordinating Working Party on fishery statistics |
DCP | Dispositif de Concentration de Poisson |
DCPA | Dispositif de Concentration de Poissons Ancré |
DCPD | Dispositif de Concentration de Poissons Dérivant |
ETP | Endangered, Threatened and Protected species |
GT | Groupe de Travail de la CTOI |
INN | Illicite, Non déclarée et Non réglementée |
JB | Jauge Brute |
LHT | Longueur Hors Tout |
MCG | Mesure de Conservation et de Gestion |
MRO | Mécanisme Régional d’Observateurs de la CTOI |
NU | Nations Unies |
ONG | Organisation Non Gouvernementale |
ORGP | Organisation Régional de Gestion des Pêches |
PSER | Programme de Suivi Électronique Régional |
RNA | Registre des Navires Autorisés de la CTOI |
RU | Royaume-Uni |
SSE | Systèmes de Suivi Électroniques |
UE | Union Européenne |
ZEE | Zone Économique Exclusive |
Traditional fishery that involves fishing households (as opposed to commercial companies), using relatively small amounts of capital and energy, relatively small fishing vessels (if any), making short fishing trips close to shore, mainly for local consumption. In practice, definition varies between countries, e.g., from gleaning or a one-man canoe in poor developing countries, to more than 20 m trawlers, seiners, or longliners in developed ones. Artisanal fisheries can be subsistence or commercial fisheries, providing for local consumption or export. They are sometimes referred to as small-scale fisheries (FAO 2005).
Fishery composed of fishing vessels of less than 24 m length overall that exclusively operate in the exclusive economic zone of their flag state, i.e., not recorded in the IOTC Record of Authorised Vessels. Synonym to coastal fisheries (Res. 15/02).
Fishing vessel less than 24 m in length overall operating inside the exclusive economic zone of a flag State and catching tuna or tuna-like species in the IOTC area of competence.
The fish school is associated with a topographic structure (e.g., seamount), an anchored or a drifting floating object, including man-made rafts such as fish aggregating devices and live animals in motion (e.g., whale sharks, cetaceans).
Discarded catch plus incidental catch (Alverson et al. 1994).
All species, other than the 16 species listed in Annex B of the IOTC Agreement, caught or interacted with by fisheries for tuna and tuna-like species in the IOTC area of competence. A bycatch species includes those non-IOTC species which are (a) retained (byproduct), (b) incidentally taken in a fishery and returned to the sea (discarded); or (c) incidentally affected by interacting with fishing equipment in the fishery, but not taken.
A species taken incidentally in a fishery while fishing for the target species that has some commercial value and is retained for sale.
Fishery composed of fishing vessels of less than 24 m length overall that exclusively operate in the exclusive economic zone of their flag state, i.e., not recorded in the IOTC Record of Authorised Vessels. Synonym to IOTC artisanal fishery (Res. 15/02).
Any measure adopted pursuant to Articles V(2)(c) and IX in the IOTC Agreement, and more generally where not applicable to IOTC such measures that are consistent with international law (IOTC CMMs).
International and interorganizational forum for agreeing common definitions, classifications and standards for the collection of fishery and aquaculture statistics. It has developed common procedures for statistics collation which have streamlined processes and reduced the burden on the statistical offices of national fisheries and aquaculture production, as well as providing technical advice to participating organisations on fishery-related and aquaculture-related statistical matters, and facilitating the publication of methodological and reference documents (CWP).
Dispositif de concentration de poissons attaché au fond de l’océan, généralement composé d’une bouée, et ancré au fond de l’océan (Rés. 23/01).
Length of a ray measured as the maximum straight distance between wing tips.
All non-retained catch, including individuals released alive or discarded dead (Alverson et al. 1994).
Fish aggregating device not tethered to the bottom of the ocean typically composed of a floating structure (such as a bamboo or metal raft with buoyancy provided by buoys, corks, etc.) and of a submerged structure (made of canvass, ropes, etc.) (Res. 19/02).
Longline kept near the surface or at a certain depth by means of regularly spaced floats. Drifting longlines may be of considerable length, and the snoods are usually longer and more widely spaced than for the bottom longlines. Some drifting longlines are set vertically, each line hanging from a float at the surface. They are usually worked in groups of several lines operated by a single boat (Nédélec and Prado 1999).
Type of gillnet that is not fixed to the seabed but allowed to drift with the current. Synonym to drift gillnet (https://www.fao.org/fishery/en/geartype/220/en).
Subclass of chondrichthyes or cartilaginous fish, including modern sharks (superorder Selachii), skates, rays, and sawfish (superorder Batoidea) (Wikipedia).
Power that an engine can put out, generally expressed in kilowatt (kw) or horsepower (hp).
An area beyond and adjacent to the territorial sea, subject to the specific legal regime established in the United Nations Convention on the Law of the Sea, which provides that it is not to extend beyond 200 nm from the baselines from which the breadth of the territorial sea is measured.
A permanent, semi-permanent or temporary object, structure or device of any material, man-made or natural, which is deployed and/or tracked, for the purpose of aggregating target tuna species for consequent capture (Res. 19/02).
An individual who engages in fishing activities for the purpose of deriving a livelihood, generating a revenue or pursuing sport or recreation. A full-time, part-time or occasional fisher receives some or all of their livelihood from fishing or spends some or all of their working time in that occupation. A sport or recreational fisher (or angler) conducts fishing in pursuit of sport or recreation (CWP Handbook).
An activity leading to harvesting of fish. It may involve capture of wild fish or raising of fish through aquaculture (FAO fishery glossary).
The IOTC fishery emerges from the combination of the fishery purpose, area of operation, size of the fishing vessels, the gear and its gear configuration, and the target species (see section on Terminology).
Mobile floating platform of any kind and size, operating in fresh, brackish or marine waters which are used for catching, harvesting, searching, transporting, landing, preserving and/or processing fish, shellfish and other aquatic organisms, residues and plants (CWP Handbook).
The ability of a vessel or fleet of vessels to catch fish. Fishing capacity (capacity output) can be expressed more specifically as the maximum amount of fish over a period of time (year, season) that can be produced by a fishing fleet if fully utilised, given the biomass and age structure of the fish stock and the present state of the technology (Pascoe and Greboval 2003).
Adjusted measure of effort to take account of differences in fishing power and efficiency and ensure proportionality with fishing mortality, and when two or more kinds of gear are used or when the same gear is used for example by different classes of vessel or métier, the respective efforts are adjusted to some common standard before being aggregated across all classes (strata) (CWP Handbook).
General measure of effort used to quantify the unadjusted, total effort units exerted on a stock in a given time period by a fishery, gear or métier (CWP Handbook).
A permanently bound logbook issued by the flag State of a vessel and required for any purpose relating to fishing or related activities, with irremovable pages, each of which is consecutively numbered and printed with an applicable serial number and/or an electronic logbook, being computerised record of information and data relating to fishing or related activities in such template as may be required, including under any conservation and management measure.
A specific practice or method of conducting a fishing operation or searching for fish within a fishery, fishing sector or region. A fishing mode may also be associated with a métier (CWP Handbook).
Effectiveness of a vessel’s fishing effort relative to the effectiveness of other vessels.
Fishery vessel only engaged in catching operations. The term “non-fishing vessel” applies to vessels performing other functions related to fisheries; this includes vessels providing supplies, motherships, fish carriers, and vessels involved in fisheries resources protection, aquaculture operations, and vessels rendering assistance or conducting fisheries related research or training (Thermes et al. 2003).
The State in which a vessel is registered, providing it is only registered in one State.
Length of a fish measured as the straight distance between the tip of the snout and the fork of the tail.
The fish school is not associated with any anchored or drifting floating object. Synonym to free-swimming school or unassociated school.
The general name for the equipment used for fishing. This might include lines, nets, warps, floats, deck equipment and any other specific fishing items (Thermes et al. 2023).
Type of passive fishing gear consisting of panels of net held vertically in the water column, either in contact with the seabed or suspended from the sea surface, such that fish attempting to swim through the net are entangled. The mesh size of the net determines the size range of fish caught, as smaller fish can swim through the meshes and larger fish are not enmeshed (https://www.fish.wa.gov.au/).
Dimensionless measure of the overall size of a ship (Thermes et al. 2023).
Fishing method in which a line with a hook, usually baited, is lowered into the water from a drifting, anchored or moving fishing vessel or from a jetty, pier or rock on the shore overlooking the water (Bjarnason 1992).
All parts of the sea that are not included in the exclusive economic zone, in the territorial sea or in the internal waters of a State, or in the archipelagic waters of an archipelagic State (UNCLOS).
Fishery that (i) catches fish from large and medium-sized vessels fitted out with mechanised methods of operating the fishing gear and installations for preservation of fish on board, (ii) process the catch either in land base or on board – in which cases the vessels are provided with appropriate processing installations, and (iii) distribute the fish products around the country and abroad using mechanised means of transportation adapted for fish and fish products. All these activities are generally organised for the financial benefit of the companies or organisations operating the fishing vessels, processing plants, and fish product transportation (Thermes et al. 2023).
Large vessel, typically of 24 m in length and over, engaged in catching operations, outfitted with mechanised methods of operating the fishing gear and installations for preservation of fish on board (Thermes et al. 2023).
The list of vessels having operated in the IOTC area of competence in a given year, including fishing and non-fishing vessels of 24 m length overall and over, or of less than 24 m length overall that operated in waters outside the economic exclusive zone of the flag State (Res. 10/08).
The 1993 Agreement for the establishment of the Indian Ocean Tuna Commission (IOTC Agreement)
The Indian Ocean (defined for the purpose of the IOTC Agreement as being FAO Statistical Areas 51 and 57), and adjacent seas, north of the Antarctic Convergence, insofar as it is necessary to cover such seas for the purpose of conserving and managing stocks that migrate into or out of the Indian Ocean. In 1999, the Commission extended the western boundary of the IOTC statistical area from 30ºE to 20ºE, thus eliminating the gap in between the areas covered by the IOTC and ICCAT (FAO Fisheries Geonetwork Platform).
The list of vessels authorised to operate in the IOTC Area of Competence in a given time period, including fishing and non-fishing vessels of 24 m length overall and over, or of less than 24 m length overall that may operate in waters outside the economic exclusive zone of the flag State. These vessels are referred to as authorised fishing vessels (AFVs) (Res. 19/04).
Any or all of the 16 tuna and tuna-like species listed in Annex B of the IOTC Agreement.
The populations of the IOTC species which are located in the IOTC area of competence or migrate into or out of the area IOTC Agreement.
A buoy with a clearly marked with a unique reference number allowing identification of its owner and equipped with a satellite tracking system to monitor its position (Res. 19/02).
Weight of what is landed at a landing site. May be different from the catch which includes the discards (FAO fishery glossary).
Drift gillnets or other nets or a combination of nets that are more than 2.5 km in length whose purpose is to enmesh, entrap, or entangle fish by drifting on the surface of or in the water column.
Distance in a straight line parallel to the design waterline, between the foremost point of the bow and the aftermost point of the stern (Thermes et al. 2023).
Fishing methods that use fishing lines in one form or another, including handlines, hand reels, powered reels, pole-and-lines, droplines, longlines, trotlines, and trolling lines.
Weight derived from the landed or product weight by the application of certain factors and designed to represent the actual weight of the fishery product as it was taken from the water and before being subjected to any processing or other operations (Eurostat).
Fishery undertaken by vessels recorded in the IOTC Record of Authorised Vessels that use a longline gear (Res. 15/02).
A fishing gear in which branch lines (called snoods or gangions) carrying baited or unbaited hooks are attached to a longer main line at regular intervals. A snood is a short length of line, attached to the main line using a clip or swivel, with the hook at the other end. Longlines are classified mainly by where they are placed in the water column. They can be laid on the bottom or suspended horizontally at a predetermined depth with the help of surface floats. The main lines can be as long as 150 km and have several thousand hooks (FAO fishery glossary).
Length of a fish measured as the straight distance between the tip of the lower jaw and the fork of the tail.
Description of the the content, context and provenance of datasets in a standardised and structured manner, typically describing the purpose, origin, temporal characteristics, geographic location, authorship, access, and conditions and terms of use of a dataset (UK data service).
Designating, or of, the ecological zone (neritic zone) of the continental shelf extending from low tide to a depth of around 180 m.
Dimensionless measure of the useful capacity of a ship (Thermes et al. 2023).
Officially declared aquatic organisms captured during fisheries and expressed as live weight equivalent. Nominal catches do not include unreported catches, such as unreported discards, and may differ considerably from the real catch (Eurostat).
Species that are unintentionally taken by a fishery or not routinely assessed for fisheries management.
Open-ocean waters beyond the edge of the continental shelf.
Any instrumented buoy, previously activated, switched on and deployed at sea on a drifting FAD or log, which transmits position and any other available information such as echo-sounder estimates (Res. 19/02).
Inhabiting surface waters rather than the sea floor. Usually applied to free-swimming species such as tunas and sharks.
A fishing technique in which surface schooling fish are attracted to the vessel and driven into very active feeding behaviour by throwing live or dead bait into the water and spraying water onto the sea surface to simulate the escape behaviour of small preys. The fish lured with a line and a hook attached to a pole and pulled off the water by manual or powered devices (FAO fishery glossary).
Estimated component of the catch which is retained on board during a fishing trip (CWP).
Weight of the whole fish before processing or removal of any part (FAO fishery glossary).
Nets characterized by the use of a purse line at the bottom of the net. The purse line enables the net to be closed like a purse and thus retain all the fish caught (Nédélec and Prado 1990).
Fishery that (i) catches fish from medium- (and/or small-) sized vessels fitted out with mechanised methods of operating the fishing gear, (ii) process the catch in land bases, and (iii) distributed the fish and fish products around a limited area, and in exceptional cases only for export. These activities are aimed at the financial benefit of the companies or organisations operating the fishing vessels, processing plants, and transport facilities (Thermes et al. 2023).
Medium-sized vessel, typically of 12 m in length but less than 24 m in length, engaged in catching operations, outfitted with mechanised methods of operating the fishing gear (Thermes et al. 2023).
Commercial fishing vessel of length overall comprised between 15 and 24 m and exclusively operating in the exclusive economic zone of the flag state, or of length less than 24 m and operating on the high seas or in exclusive economic zones other than the one from the flag state (IOTC-2023-WPDCS19-07_Rev1).
Longline consisting of a main line set either horizontally on or near the bottom or less commonly near the surface (Nédélec and Prado 1990).
The number of individuals in a catch or catch sample in each group of sizes (size intervals).
Fishery characterised in most cases by fishing vessels with non-mechanized propulsion systems (sails and oars) or low-horsepower outboard or inboard engines, use of passive fishing methods, manual operation of fishing gear (setting, shooting and hauling) and the absence of electronic fish-finding and navigational devices (Tietze et al. 2000). From a socio-economic perspective, small-scale fisheries can be broadly categorised as a dynamic and evolving sector employing labour intensive harvesting, processing and distribution technologies to exploit marine and inland water fishery resources. The activities of this sub-sector, conducted full-time or part-time, or just seasonally, are often targeted on supplying fish and fishery products to local and domestic markets, and for subsistence consumption (FAO 2004).
Length of a fish measured as the straight distance between the tip of the snout to the end of the caudal skeleton (FAO fishery glossary).
Subsistence fishery is a fishery where the fish caught are consumed directly by the families of the fishers rather than being bought by middle-(wo)men and sold at the next larger market (FAO 1999).
Non-fishing vessel supporting fishing operations and in particular assisting purse seine fishing vessels in the location of tuna schools and in the the deployment, monitoring and retrieving of buoys and drifting fish aggregating devices. Synonym to supply vessel, auxiliary vessel or tender vessel.
Fishing activity to target surface-swimming species.
Fishery undertaken by vessels recorded in the IOTC Record of Authorised Vessels other than longline fisheries; in particular purse seine, pole-and-line, gillnet, handline, and trolling vessels (Res. 15/02).
A measure of the size or capacity of a ship, representing a dimensionless function of volume which is defined by internationally agreed formulae (Thermes et al. 2023).
Simple line, provided with natural or artificial bait and trailed near the surface or at a certain depth by a vessel. Several lines are usually towed at the same time, by using outriggers (Nédélec and Prado 1990).
Length of a fish measured as the straight distance between the tip of the upper jaw and the fork of the tail.